1965, tabou indonésien
Pas besoin de chercher très longtemps la souffrance sur le visage de Sudarno. Elle se lit partout, dans le moindre repli de sa figure aveulée, derrière ses petits yeux éteints. Cette voix grise, étouffée comme derrière un coussin. «Pendant vingt ans, je n'osais pas en parler. Je n'ai pas prononcé...